L’UNML appelle à ne pas sacrifier les jeunes au nom de la dette – Centre Inffo

Generated with DALL·E 3

Les récentes Rencontres nationales des Missions locales, qui se sont tenues les 8 et 9 octobre au Havre, ont été dominées par une préoccupation majeure : le désengagement budgétaire attendu pour 2025. L’Union nationale des missions locales (UNML), par le biais de son délégué général, Ahmed El Khadiri, s’inquiète de cet avenir incertain. Le financement des nombreuses initiatives et collaborations mises en place ces dernières années pourrait être compromis par cette baisse soudaine des investissements.

Comme l’explique Ahmed El Khadiri, 2024 a été caractérisé par des restrictions sur le Contrat engagement jeune et le Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA). Le modèle de financement du CEJ a connu des modifications cette année. Ce programme, qui propose un soutien et une allocation, était auparavant ouvert à tous les jeunes précaires rencontrant des difficultés d’insertion. Il visait 200 000 jeunes par an, sans fixer de limite stricte, avec un total de 210 000 bénéficiaires en 2023.

“Cependant, en 2024, le CEJ est devenu un dispositif contingenté, une dérive regrettable du système.”

Ce changement signifie que désormais, le Contrat engagement jeune n’est plus un droit universel mais un dispositif à effectif limité. Cette réglementation plus stricte a une incidence directe sur le nombre de jeunes qui peuvent en bénéficier. Avec ce frein brutal, les Missions locales voient anéantis leurs efforts constants pour offrir aux jeunes de meilleures perspectives d’insertion professionnelle.

Dans ce contexte de restrictions et de réformes, l’UNML appelle donc à ne pas sacrifier les jeunes au nom de la dette. Il est essentiel de continuer à investir dans l’avenir de la jeunesse, d’autant plus en cette période de crise. Le délégué général de l’UNML, Ahmed El Khadiri, conclut en insistant sur l’importance des Missions locales et l’urgence de leur soutien face à ces défis économiques majeurs.

Partagez cet article
article précédent

Une trajectoire positive pour les diplômés de master en alternance – Centre Inffo

article suivant

Présentation du bulletin d’actualité juridique de septembre 2024 – Actualité – INRS

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lire plus d'articles