Lundi de Pentecôte 2025 : est-il férié ou obligatoirement travaillé ?

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La journée de solidarité, instaurée par la loi du 30 juin 2004 suite à la canicule de 2003, est un dispositif conçu pour financer des politiques publiques en faveur de l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. Cette journée se traduit par une journée de travail supplémentaire non rémunérée, mais sa date n’est pas fixée par la loi. Selon l’article L3133-7 du Code du travail, cette journée peut être choisie via un accord collectif au sein de l’entreprise ou, à défaut, déterminée par l’employeur. Bien que le lundi de Pentecôte soit souvent considéré comme la date par défaut pour cette journée, il n’est en réalité qu’une option parmi d’autres.

Une enquête réalisée par Randstad révèle que seulement trois salariés sur dix travaillent effectivement le lundi de Pentecôte. Bien que cette journée ait pris une dimension symbolique au fil des années, il est important de noter qu’aucune obligation légale ne la désigne comme le jour de la journée de solidarité. Les entreprises choisissent d’appliquer cette journée selon leurs propres pratiques, souvent dictées par des habitudes ou des nécessités organisationnelles.

Les modalités d’application de la journée de solidarité varient considérablement d’une entreprise à l’autre, laissant une large marge de manœuvre aux employeurs.

Certaines entreprises maintiennent le lundi de Pentecôte comme référence pour cette journée solidaire, préférant la simplicité de cette habitude. D’autres, en revanche, optent pour des solutions différentes, telles qu’un jour de RTT, un autre jour férié non travaillé, ou une répartition des heures sur plusieurs jours. Ces choix témoignent de la diversité des pratiques en matière de gestion des ressources humaines, souvent encadrées par des accords collectifs. Pour les salariés, cela signifie que le lundi de Pentecôte peut ne pas être un jour chômé, selon les dispositions applicables au sein de leur entreprise.

Pour les salariés qui travaillent le lundi de Pentecôte, cette journée est considérée comme une journée de travail supplémentaire de 7 heures pour un plein temps, sans majoration de salaire. Ceux à temps partiel voient cette durée réduite proportionnellement. Il est à noter que cette journée ne peut pas être imposée à un salarié déjà en congé ou en arrêt maladie. De plus, les jeunes de moins de 18 ans ne peuvent pas travailler lors de jours fériés, sauf exceptions spécifiques. Dans le cadre d’un accord collectif en vigueur, un salarié ne pourra s’opposer à cette obligation sans motif légitime, sous peine de sanctions.

En résumé, bien que le lundi de Pentecôte soit un jour férié dans le Code du travail, il peut ne pas être chômé et sa réalisation comme journée de solidarité dépend des choix de l’employeur ou des accords collectifs. La sensibilisation et l’information des salariés sont essentielles pour clarifier leurs droits et obligations à l’approche de cette journée.

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