Le président de l’U2P (Union des entreprises de proximité), Michel Picon, a exprimé son souhait de « réserver » les aides à l’apprentissage aux entreprises de moins de 250 salariés. Lors des rencontres de sa propre organisation ce jeudi 26 septembre, Picon a affirmé sa position.
Alors que la mise en place du nouveau gouvernement vient d’être annoncée, le président de l’U2P a souligné l’importance primordiale de l’apprentissage et de la professionnalisation. Selon lui, ces deux facteurs constituent une solution majeure aux besoins en compétences des entreprises de proximité. Par ailleurs, il estime qu’il reste encore un fort potentiel de développement à exploiter concernant l’apprentissage avant le baccalauréat.
“La réforme de l’apprentissage, structurée par la loi du 5 septembre 2018, est, avec l’atteinte du million d’apprentis, la grande réussite du premier mandat du Président.”
Devant l’imminence d’une restriction des budgets gouvernementaux, notamment sur les aides à l’apprentissage, Michel Picon n’hésite pas à rappeler l’ampleur de la réussite du dispositif mis en place, au-delà de ses critiques. Il souligne effectivement que « la réforme de l’apprentissage, structurée par la loi du 5 septembre 2018, est, avec l’atteinte du million d’apprentis, la grande réussite du premier quinquennat du Président. »
C’est donc dans un contexte potentiellement difficile que le président de l’U2P cherche à défendre l’accès des petites entreprises aux aides à l’apprentissage. Sa proposition, si elle était acceptée, pourrait avoir un impact significatif sur le paysage des petites entreprises en France.