Logistique urbaine : transversalité et projets multiples pour un métier qui monte

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Se positionnant à l’intersection du monde économique, des déplacements et de l’urbanisme, le métier de chargé de mission en logistique urbaine (LU) est en plein essor. Œuvrant pour organiser et optimiser des flux logistiques durables dans des environnements urbains, ces professionnels sont actuellement une quarantaine en France. Leur compétence est le plus souvent exercée à l’échelle intercommunale, sous l’égide de l’autorité organisatrice de la mobilité, conformément au Code des transports (article L.1231-1-1).

Parmi les initiatives visant à encourager une logistique urbaine plus respectueuse de l’environnement, on peut citer celle de Grenoble Alpes Métropole, qui favorise les livraisons en mode actif grâce à l’attribution de primes. Cette approche exemplaire illustre bien l’ampleur des actions possibles pour un service logistique urbaine, mais aussi la transversalité du métier. En effet, le profil du chargé de mission en LU est souvent marqué par des compétences en environnement ou en pilotage de projet, et requiert la capacité à animer et coordonner un réseau, ainsi qu’à porter des projets.

Le métier de chargé de mission en logistique urbaine est fortement transversal et nécessite une formation continue ainsi que des échanges constants entre pairs.

En fonction de la taille de la métropole, le chargé de mission en LU peut travailler seul ou au sein d’une équipe. Ainsi, à Nantes Métropole, trois agents sont rattachés à la direction, soulignant l’importance accordée à cette compétence. Une chose demeure cependant constante : la nécessité d’une connaissance approfondie de la législation, couplée à des compétences en gestion de réseau et en pilotage de projets.

Dans ce contexte, la formation et les échanges entre pairs revêtent une importance cruciale. Les chargés de mission en logistique urbaine doivent pouvoir se tenir informés des évolutions législatives et réglementaires, et être capables de partager leurs expériences et leurs bonnes pratiques. C’est en se dotant d’un personnel bien formé et régulièrement informé que les autorités locales pourront tirer pleinement parti de la potentialité de la logistique urbaine pour contribuer à la transition écologique.

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