La loi Avenir professionnel a récemment introduit une exigence significative dans le domaine de la formation professionnelle. En effet, elle stipule que les organismes de formation, les organismes d’accompagnement à la VAE, les prestataires de bilans de compétences et les centres de formation des apprentis doivent désormais obtenir une certification délivrée par un organisme tiers s’ils veulent bénéficier des fonds provenant des opérateurs de compétences, d’une Transitions Pro (CPIR), de l’État, de la Région, de Pôle emploi, de la Caisse des dépôts et consignations ou de l’Agefiph.
À ce jour, le ministère du Travail a publié la liste des organismes certificateurs sur son site web. À noter que ces derniers, pour être accrédités, doivent obtenir un certain nombre de labels de qualité. Au total, on compte 37 organismes certificateurs et 8 instances de labellisation, dont AB Certification, ACTIVCERT, Afnor Certification, Alpha Certif 12, ALTICERT, Apave Certification, Atalia Certification, BCS Certification, le Bureau de Certification international France, Bureau Veritas Certification, CAPCERT, CCTA Certification, Certifopac, Certi. Kôntrol, CertUp, Maïeutika, Ceva Solution, Cidées Certification, Dauge Fideliance, Dekra Certification, EVOLVE, Global Certification, GQC-Global Quality Cert, HOFI Cert, I.CErt, ICPF & PSI, ISQ, Label Qualité Système, LRQA France SAS, OGS Certification, Proneo Certification, QOANIX, Qualianor Certification, Qualibat, Qualinow, Qualitia Certification, SGS ICS et Socotec Certification.
“Au 8 février 2024, la liste des organismes certificateurs et des instances de labellisation accrédités ne cesse d’évoluer pour garantir une meilleure qualité de formation.”
Il est également important de mentionner que certaines instances de labellisation reconnues par France compétences ont également le droit de délivrer la certification. Parmi les instances de labellisation accréditées, on retrouve APP, OBCAQT, FLE, Eduform, la Qualité des formations au sein des écoles de conduite, QualiFormAgri, Certif’Région et E2C.
Le ministère du Travail se montre donc extrêmement vigilant en ce qui concerne la qualité des formations professionnelles offertes par les divers organismes et prestataires. L’exigence de la certification obligatoire par un organisme accrédité garantit que l’enseignement dispensé correspond aux normes de qualité et de pertinence requises.
