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Selon l’Insee, le marché du travail français fait face à un retournement net, signalant une tendance inquiétante qui se manifeste depuis deux trimestres. Avec plus de 120.000 postes supprimés dans l’économie, l’organisme prévoit une continuation de cette dynamique, estimant que 90.000 suppressions de postes pourraient survenir d’ici la fin de l’année. Ce développement est particulièrement marqué chez les jeunes alternants, un secteur qui avait connu une prospérité relative ces dernières années.
Actuellement, le taux de chômage en France s’établit à 7,4%, mais l’Insee anticipe une remontée à 7,7% d’ici fin 2025. Cette hausse est plusieurs facteurs, incluant une réduction des aides à l’apprentissage qui a massivement contribué à l’augmentation de l’emploi par le passé. De fait, la baisse attendue de l’emploi, principalement chez les alternants, pourrait en effet peser sur les chiffres du chômage dans les années à venir.
Le marché du travail français devrait faire face à des défis importants, avec un taux de chômage qui pourrait atteindre 7,7% d’ici 2025, son plus haut niveau depuis quatre ans.
Depuis la fin des confinements liés à la pandémie de Covid-19, le taux de chômage avait repris une trajectoire relativement favorable, chutant sous la barre des 7,5%. Toutefois, cette situation semble désormais révolue, et l’Insee fait part d’un retournement qui rappelle les périodes plus sombres de l’économie française. Ce djouping du marché du travail précède notamment la réforme des retraites qui entraîne une augmentation de la population active dans un contexte précisément défavorable à l’emploi.
Un des points les plus préoccupants soulignés par l’Insee est la dynamique de l’emploi en alternance, dont la contribution à l’augmentation de l’emploi total a été significative ces dernières années. Malheureusement, les prévisions indiquent que 85.000 postes d’alternants pourraient être détruits entre fin 2024 et fin 2025, en grande partie à cause de la réduction des aides à l’embauche pour les apprentis. Le gouvernement a récemment abaissé la prime à l’embauche, entraînant un impact direct sur les entreprises et la dynamique employable dans ce secteur.
Enfin, en dépit de cette morosité sur le marché de l’emploi, l’Insee prévoit une légère augmentation des salaires réels, estimée à 0,9% pour 2025. Les travailleurs seront peut-être en mesure de conserver un certain pouvoir d’achat face à la montée attendue des prix. Néanmoins, le panorama de l’emploi semble incertain, et le défi de l’intégration des jeunes dans le marché du travail reste un enjeu majeur à travers ces bouleversements économiques.
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