Les outils génératifs de l’IA font beaucoup parler d’eux, des outils de génération d’images comme Midjourney et Runway à ChatGPT d’OpenAI. Cependant, les entreprises ne semblent pas convaincues du potentiel de cette technologie à impacter positivement leur résultat net ; du moins c’est ce que suggèrent les enquêtes (et les reportages de mon collègue Ron Miller). Dans un sondage réalisé ce mois-ci par le Boston Consulting Group (BCG) auprès de plus de 1 400 dirigeants d’entreprise, 66% ont déclaré être indécis ou carrément mécontents des progrès réalisés par leur organisation en matière d’IA générative (GenAI), invoquant une pénurie de talents et de compétences, des feuilles de route floues et une absence de stratégie pour déployer la GenAI de manière responsable.
Pour être clair, ces directeurs – provenant d’industries telles que la fabrication, le transport et les biens industriels – considèrent toujours la GenAI comme une priorité. Quatre-vingt-neuf pour cent des personnes interrogées lors du sondage BCG ont classé cette technologie parmi les trois principales initiatives informatiques pour leurs entreprises en 2024. Cependant, environ la moitié seulement des 1 400 répondants au sondage s’attendent à ce que la GenAI apporte des gains de productivité significatifs (c’est-à-dire de l’ordre de 10% ou plus) aux forces de travail qu’ils supervisent.
“Les résultats, conjugués aux réponses à une enquête du BCG de la fin de l’année dernière, mettent en évidence le haut degré de scepticisme des entreprises vis-à-vis des outils génératifs de l’IA de toute sorte.”
Cela est confirmé par le sondage de l’année dernière, qui a sondé un groupe de 2 000 décideurs, plus de 50% ont déclaré qu’ils “décourageaient” l’adoption de la GenAI par crainte qu’elle n’encourage de mauvaises décisions ou illégales et ne compromette la sécurité des données de leur employeur. L’expression “mauvaises ou illégales décisions” fait référence aux violations des droits d’auteur – un sujet brûlant dans la GenAI.
