À l’horizon 2024, les soft skills – compétences non techniques liées à la personnalité et au savoir-être – auront gagné en importance, devenant des atouts indispensables. Parmi elles, la curiosité, l’empathie et l’intelligence émotionnelle se distinguent. Ces aptitudes renforcent non seulement le bien-être et l’efficacité au travail, mais aussi la cohésion et la performance des équipes.
Les leaders devront adopter une posture 4.0, c’est-à-dire être capables de partager le sens des projets, de prendre en compte la diversité, de favoriser l’intelligence collective, de se baser sur les indicateurs RSE et de soutenir leurs équipes face aux changements du travail. En somme, ils devront maîtriser avec habileté une combinaison équilibrée de hard skills (compétences techniques), soft skills (compétences comportementales) et mad skills (compétences innovantes).
“Faire de la RSE une priorité en RH signifie aligner les politiques sur les objectifs RSE, encourager l’engagement des employés et communiquer sur les actions RSE de l’entreprise.”
Aussi, la diversité au sein de l’entreprise ne présente pas seulement un intérêt éthique et social. Plusieurs études ont démontré que des équipes diverses sont plus innovantes et performantes. La diversité stimule la créativité, favorise l’échange d’idées et contribue à une meilleure compréhension des clients.
Enfin, mettre la RSE au cœur des ressources humaines suppose un alignement stratégique des politiques RH avec les objectifs RSE de l’entreprise. Il s’agit également d’encourager l’engagement des collaborateurs autour des actions RSE de l’entreprise, y compris par des actions de communication ciblées. En somme, pour une entreprise responsable, l’expérience collaborateur doit refléter ses engagements RSE.