La ville de Pessac dans le département de la Gironde est actuellement en train de tester un appareil d’assistance physique innovant, destiné à alléger le travail des agents du service des installations sportives. Ceux-ci sont confrontés à des tâches de manutention particulièrement lourdes, exécutées quotidiennement dans le cadre de leur mission au sein du complexe sportif de Bellegrave.
En effet, avec une programmation variée allant du handball au badminton, en passant par le basket-ball, le futsal et même l’escrime et la boxe, les infrastructures de ce complexe doivent constamment être adaptées. Les tribunes sont notamment télescopiques permettant d’accueillir entre 500 et 1.000 spectateurs selon l’événement. Un travail considérable qui requiert une manutention continue et conséquente de la part des agents. Dans ce contexte, comme l’indique Antoine Mary, responsable adjoint du service, “notre objectif est de limiter la pénibilité”.
“L’expérimentation de la ville de Pessac vise à apporter une solution technologique pour réduire la charge physique des tâches de manutention liées à l’exploitation des installations sportives.”
C’est donc dans cet esprit que la collectivité a décidé de conduire une expérience : tester l’utilisation d’un dispositif aussi futuriste qu’efficace, l’exosquelette. Véritable agent 2.0, ce dernier pourrait permettre de soulager considérablement le service des sports. Cette technologie offre en effet une assistance physique à l’utilisateur, lui permettant de porter des charges plus lourdes et de réduire l’effort musculaire nécessaire. Le gain en termes de santé et de qualité de travail pourrait ainsi être considérable.
Mis à l’épreuve dans les conditions réelles du terrain, l’efficacité et l’adaptabilité de cet exosquelette feront l’objet d’une évaluation attentive. L’objectif est notamment de vérifier que son utilisation permet bien de diminuer la pénibilité du travail des agents tout en assurant une maintenance efficace et adaptée des installations du complexe sportif de Bellegrave. Un retour d’expérience est attendu dans les mois à venir. Les résultats de cette expérimentation pourraient bien conduire à une véritable révolution dans le domaine de la gestion des installations sportives.
