Les softskills, un risque à assurer – Centre Inffo

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Les entreprises du secteur des assurances ont tendance à considérer les “soft skills” comme innées, tout en mettant de côté un outil de performance essentiel pour leurs collaborateurs. Ces derniers sont, en fait, souvent confrontés à des situations de travail complexes. C’est du moins le constat tiré d’une récente étude qualitative présentée par l’Observatoire de l’Évolution des Métiers de l’assurance. En conséquence, l’Observatoire recommande aux entreprises de ce secteur de se concentrer davantage sur le développement des compétences, et en particulier sur la formation en situation de travail.

Lors d’une récente rencontre à Paris, organisée en mode mixte (en présentiel et à distance), l’Observatoire s’est interrogé sur la façon dont les entreprises d’assurance peuvent encourager un environnement propice à l’apprentissage. Cette question est cruciale pour optimiser la performance des salariés du secteur. Il s’agit même d’une problématique existentielle pour les formateurs du domaine.

“Une société du savoir exige des entreprises qu’elles intègrent bien plus que la formation stricto sensu”, affirme Michel Paillet, chercheur à l’Observatoire.

Cette nécessité est exprimée de manière plus directe par Justine Delaspre, responsable de la formation des ressources humaines à la MACSF : “Si nous n’intégrons pas plus que la formation, nous risquons de nous priver d’un outil essentiel pour stimuler la performance de nos collaborateurs.” Le besoin de repenser l’offre de formation dans le secteur de l’assurance pour l’adapter à une société en évolution rapide est donc une question qui nécessite un suivi attentif. C’est une opportunité pour le secteur de l’assurance, mais également un défi à relever.

D’autre part, cette réflexion sur les soft skills et la formation professionnelle repose sur un potentiel inexploité pour élever les performances des collaborateurs et, ce faisant, in fine, la performance globale des entreprises du secteur. De fait, reste à savoir comment cette question va évoluer et quelle sera la réaction des entreprises du secteur des assurances.

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