Les intentions d’embauche de cadres se maintiennent péniblement (et plus dans les PME que dans les grands groupes)

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Les recrutements de cadres, souvent perçus comme un baromètre de la santé économique des entreprises, affichent des intentions de maintien pour le second trimestre 2025. Selon les données de l’Apec, 9% des entreprises envisagent d’embaucher au moins un cadre dans les trois mois à venir, un chiffre stable par rapport à l’année précédente. Toutefois, cette bonne nouvelle cache des disparités notables entre les différentes tailles d’entreprises. Tandis que les PME affichent une légère croissance (+2 points), les grands groupes voient leurs intentions d’embauche plonger à des niveaux historiquement bas.

Les grandes entreprises semblent plus pessimistes, avec une diminution de 3 points de leurs intentions d’embauche en un an. Les très petites entreprises (TPE) connaissent également un recul de 2 points, tandis que les PME, plus résilientes dans cette période d’incertitude économique, affichent une petite hausse. Ce constat souligne l’impact différentiel de la conjoncture sur les différentes strates du tissu économique français.

“La dynamique d’embauche bénéfique pour les candidats s’inverse progressivement en raison d’un climat d’incertitude grandissant.”

Malgré ces intentions affichées, le moral des entreprises s’est dégradé. Le baromètre de l’Apec rapporte une chute de 8% des recrutements effectifs de cadres en 2024 par rapport à 2023. Les prévisions pour 2025 ne sont guère optimistes, avec seulement 67% des entreprises se déclarant confiantes quant à leur carnet de commandes, un chiffre en recul constant au fil des ans. Ce désenchantement est exacerbé par des éléments extérieurs, tels que les fluctuations erratiques des droits de douane américains, qui affectent des secteurs sensibles comme l’aéronautique ou l’automobile.

Les cadres eux-mêmes ressentent cette perte de confiance. Une enquête révèle que la proportion de cadres se disant confidents dans la situation économique de leur entreprise a baissé à 69%, après avoir chuté de 10 points sur deux ans. Les inquiétudes grandissent parmi les salariés, qui réalisent que retrouver un poste similaire pourrait devenir une véritable épreuve en cas de perte d’emploi, avec 56% d’entre eux partageant cette crainte en mars 2025.

Cette situation met en avant une inversion du rapport de force sur le marché de l’emploi : après trois années d’embauches soutenues, les cadres constatent une dynamique de marché qui leur devient moins favorable. Les résultats de l’Apec soulignent ainsi un climat de précarité croissant qui pourrait marquer les mois à venir pour les jeunes diplômés tout autant que pour les professionnels plus expérimentés.

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