Les agents publics bénéficient de droits spécifiques en matière de congés annuels, essentiels pour assurer leur droit au repos et à la récupération. Ces congés, qui doivent être pris chaque année dans l’année de référence, représentent une période non négligeable permettant aux agents de se ressourcer. En fonction des situations, ces jours peuvent être placés sur un compte épargne-temps, utilisés dans le cadre d’un congé bonifié, ou faire l’objet d’un don à un collègue dans le besoin. Par ailleurs, des autorisations d’absence peuvent également être accordées en cas d’événements familiaux importants, soutenant ainsi la vie personnelle des agents publics.
La durée standard de congé annuel rémunéré varie selon le temps de travail de chaque agent. En règle générale, il s’élève à au moins cinq jours ouvrés par année civile pour une semaine de travail classique. Des jours supplémentaires, appelés « jours de fractionnement », peuvent être attribués si l’agent pose un certain nombre de ses congés entre le 1er novembre et le 30 avril, pour mieux répartir la période de repos sur l’année. Ces mesures visent à encourager une meilleure gestion de la période de congé et à éviter que celle-ci ne soit concentrée uniquement à certains moments, garantissant ainsi un repos équilibré tout au long de l’année.
Les droits acquis par les agents publics en matière de congés annuels peuvent être renforcés ou optimisés grâce à des dispositifs comme le compte épargne-temps, permettant une gestion flexible du temps de repos, sans perdre ses droits lors d’un changement d’administration.
Une avancée notable dans la gestion des congés est la mise en place du compte épargne-temps (CET). Ce mécanisme offre aux agents la possibilité d’épargner les jours de réduction du temps de travail (RTT) ou de congés non pris pour les utiliser ultérieurement ou dans certains cas, de percevoir une indemnisation ou convertir ces droits en points de retraite. Cependant, pour alimenter le CET, l’agent doit d’abord avoir pris un minimum de 20 jours de congés annuels. La gestion flexible de ces droits permet ainsi une adaptation aux besoins personnels et professionnels, notamment lors de mobilités ou de changements de poste au sein des trois fonctions publiques (FPE, FPT, FPH).
