« Les collectivités peuvent orienter l’implication des bailleurs sociaux »

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Une étude réalisée par Valérie Icard, chercheuse au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), et Jacques de Maillard, a mis en lumière l’implication grandissante des bailleurs sociaux dans la gestion de problématiques liées à la tranquillité résidentielle. Ce travail de recherche, mené entre 2020 et 2024, révèle que les bailleurs sociaux sont de plus en plus sollicités pour assurer le bien-être et la sûreté des résidents.

Le motif sous-jacent à cette tendance est la demande des locataires de bénéficier d’une vie paisible dans leur logement. De plus, l’implication des bailleurs sociaux s’inscrit dans une logique de coproduction de sécurité qui est le fruit d’une délégation de l’État et d’une demande croissante des municipalités. Les bailleurs se trouvent donc face à un rôle de plus en plus important dans la gestion de la sécurité résidentielle.

“L’implication des bailleurs sociaux en matière de sécurité résidentielle est le reflet d’une délégation de l’Etat couplée à une demande croissante des municipalités.”

Cet engagement se traduit de différentes manières au sein des organismes HLM. On observe notamment la création de fonctions dédiées à la sûreté, une augmentation du recours à la prévention situationnelle, une contractualisation plus fréquente avec des entreprises de sécurité privée, ainsi que l’élaboration de guides et de plans stratégiques en lien avec la sécurité. De plus, des conventions ont été signées avec d’autres acteurs afin de réguler et de mieux gérer les problématiques de tranquillité résidentielle.

Face à l’insécurité, les bailleurs sociaux semblent donc prendre une part active dans l’effort de préservation de la tranquillité de vie des locataires. Cette tendance souligne l’importance de l’adaptabilité et de la réactivité des organismes de logement social face aux demandes et aux besoins variés de leurs résidents.

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