Lors de la récente conférence TechCrunch Sessions : AI, Kisson Lin, CEO de Tanka, a proposé une vision audacieuse qui pourrait bouleverser la dynamique des startups. Elle soutient que les fondateurs d’aujourd’hui sont confrontés à une charge de travail insurmontable, marquée par des transitions incessantes entre mises à jour d’investisseurs, développement de produits et gestion d’équipe. Lin a donc suggéré l’idée novatrice d’« AI co-founders », des co-fondateurs alimentés par l’intelligence artificielle capables de prendre en charge des tâches routinières avec une mémoire parfaite et une disponibilité infinie.
La présentation de Lin met en lumière un fait crucial : les co-fondateurs humains ont leurs limites. Contrairement à ces derniers, les partenaires IA n’exigent pas d’équité, ne connaissent pas de jours avec des hauts et des bas, et peuvent travailler sans relâche, s’occupant de tout, de la création de présentations pour des investisseurs jusqu’au suivi de la performance des équipes. Cette approche pourrait permettre aux fondateurs uniques de réaliser des accomplissements qui étaient autrefois le domaine des grandes équipes.
La vision de Lin pourrait inaugurer une ère où les startups n’ont plus besoin de grandes équipes pour réussir, mais peuvent s’appuyer sur l’assistance inébranlable de l’IA.
Lin, forte de son expérience avec des entreprises telles que Meta et TikTok, a tiré parti des défis auxquels les fondateurs actuels font face pour élaborer une solution pragmatique. Elle évoque une nouvelle ère pour les startups, celle des entreprises « AI-native », où l’intégration de l’intelligence artificielle est au cœur de la stratégie entrepreneuriale. Ce concept remet en question la façon dont les startups sont traditionnellement perçues et pourrait offrir aux entrepreneurs le moyen de surmonter les obstacles qui ont longtemps freiné leur succès.
En intégrant des co-fondateurs IA, les entrepreneurs pourraient non seulement réduire la dilution de leur équité, mais également maximiser leur efficacité. Les startups pourraient, par conséquent, devenir plus agiles, capables de se concentrer sur l’innovation et la croissance sans se laisser submerger par les contraintes organisationnelles. Cette perspective audacieuse, défendue par Lin, pourrait bien redéfinir les règles du jeu pour les entrepreneurs dans un écosystème technologique en pleine évolution.
En conclusion, la proposition de Lin est à la fois provocante et visionnaire. Elle ouvre la voie à une réflexion sur la place de l’intelligence artificielle dans le processus entrepreneurial. À mesure que l’IA continue d’évoluer, il sera fascinant d’observer comment cette technologie pourrait transformer les startups et, en fin de compte, l’environnement commercial dans son ensemble.