Proposer un suivi individualisé pour lever les freins périphériques à l’emploi en parallèle d’un cursus d’enseignement ne garantit pas le succès des stagiaires. Encore faut-il que les personnes en charge de ce volet social de soutien aux personnes éloignées de l’emploi disposent des compétences requises et d’une stabilité dans leur poste. C’est ce que semble établir le Cereq dans une récente étude publiée le 28 février 2024.
Cette étude s’intéresse plus particulièrement aux différentes mesures de soutien mises en place pour aider les stagiaires de la formation professionnelle à s’insérer dans le monde du travail. Ces mesures peuvent prendre diverses formes, comme la recherche d’une place en foyer de jeunes travailleurs pour un stagiaire sans domicile fixe, l’aide au montage d’un dossier de reconnaissance en qualité de travailleur handicapé, ou encore la facilitation d’un suivi médical.
Le Cereq a analysé les résultats obtenus d’un dispositif baptisé « Prépa rebond dispositif intégré », visant à offrir un accompagnement social aux personnes éloignées de l’emploi.
Les dispositifs d’accompagnement social s’adressent en effet aux personnes éloignées de l’emploi. La complexité de leur situation nécessite une prise en charge globale et individualisée. Le Cereq a donc mené une analyse détaillée des résultats obtenus grâce à un dispositif portant le nom de “Prépa rebond dispositif intégré”.
Cette expérimentation a permis de mettre en lumière l’importance des compétences des personnes en charge de cet accompagnement social, ainsi que la nécessité d’une certaine stabilité dans leur poste. Ces deux éléments semblent en effet essentiels pour garantir le succès de ces opérations de soutien et d’aide à l’insertion professionnelle. Leur étude est toutefois réservée aux abonnés du Quotidien de la formation.
