Le mécanisme des certificats d’économies d’énergie, instrument-clé dans la stratégie nationale de maîtrise et de réduction de la consommation énergétique, a été instauré en 2005. Ce dispositif vise à inciter les acteurs économiques à économiser de l’énergie en leur octroyant des certificats lorsque leurs efforts de réduction sont vérifiés. Il a ainsi permis de concrétiser plusieurs avancées significatives dans la transition énergétique du pays depuis sa mise en place.
En 2022, toutefois, d’importantes évolutions ont été menées pour renforcer le dispositif. La procédure d’instruction, de délivrance et de réalisation des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) a été renforcée, une initiative accompagnée d’une lutte plus vigoureuse contre la fraude. Cette action anti-fraude a été coordonnée par une mission interministérielle spécifique, concentrée sur le domaine de la rénovation énergétique. Celle-ci a conduit à des actions ciblées de contrôle et de vérification, améliorant ainsi la validité et l’efficacité de ces certificats.
“La Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) a publié un bilan de l’année 2023, montrant une dynamique clairement positive pour les Certificats d’Économie d’Énergie nécessitant une consolidation continue.”
Selon le bilan de la DGEC publié récemment, l’année 2023 a été marquée par une dynamique positive en ce qui concerne ces certificats. Cela témoigne de l’engagement continu des différentes parties prenantes pour atteindre les objectifs de transition énergétique, tout en soulignant la nécessité d’une vigilance continue pour consolider les progrès réalisés.
Ces efforts devraient se poursuivre en 2024 et au-delà, avec pour objectif principal d’accélérer le passage vers une économie à faibles émissions de carbone. Il semble donc que le mécanisme des certificats d’économie d’énergie trouve ici un second souffle, incarnant une nouvelle phase dans la lutte contre le changement climatique.