Quinze ans après sa création, le Fonds chaleur n’a en rien perdu de son efficacité. Au contraire même. En 2023, la somme allouée à cette entité financière s’élevait précisément à 601 millions d’euros. Gérée par l’Ademe, un organisme sous l’égide du ministère de la Transition écologique, elle a contribué, l’an dernier, à financer 1 400 nouvelles installations de production et de distribution de chaleur renouvelable. Cela signifie une augmentation de 500 unités par rapport à l’année précédente, en 2022.
Ainsi, la totalité du budget alloué pour l’année 2023 a été dépensée. L’orientation des funds a principalement porté sur des subventions aux investissements, représentant 85% du budget total. Les chaufferies à biomasse ont ainsi pu bénéficier de 36% de cette somme, soit la part la plus conséquente. Par ailleurs, cela a également permis l’installation de 337 km de réseaux de distribution de chaleur, qui ont reçu 33% des subventions.
Les fonds restants ont été essentiellement alloués à des projets en lien avec les énergies géothermiques (10% du budget) mais aussi à l’équipement nécessaire à la valorisation de la chaleur résiduelle industrielle (4%).
De fait, le Fonds chaleur démontre qu’il reste un outil financier efficace pour promouvoir et faciliter le déploiement de la chaleur renouvelable en France. Créé il y a un peu plus d’une décennie, il a pris une dimension significative au fil des années, avec une augmentation notable du nombre d’installations soutenues.
Loin d’être inactif, l’engagement du Fonds a été salué pour sa contribution à l’effort national vsi à vis de l’écologie. Il permet non seulement de soutenir des projets en faveur des énergies renouvelables, mais contribue également à la dynamique de transition écologique du pays en stimulant l’investissement dans des technologies plus respectueuses de l’environnement.