Selon les dernières données fournies par l’Insee, l’emploi salarié privé en France a connu une légère augmentation de 0,2 % au deuxième trimestre 2025, avec la création de 43.400 emplois. Cette progression place l’emploi au-dessus de son niveau de fin 2019, juste avant le début de la crise sanitaire, affichant une hausse de 5,5 % soit 1,1 million d’emplois supplémentaires. Toutefois, si l’on compare avec le deuxième trimestre 2024, il existe une légère baisse de 0,1 %, équivalente à 27.900 emplois.
Cette dynamique témoigne d’un rebond dans le secteur privé après plusieurs mois d’incertitude. En effet, l’Insee souligne également que l’entreprise de la création d’emplois varie selon les tranches d’âge. Dans ce contexte, l’emploi est stable chez les jeunes de 15 à 29 ans et quasi stable pour les 30 à 54 ans, tandis qu’une nette augmentation est observée pour les seniors de 55 ans et plus, avec une hausse de 0,9 % durant ces trois mois. Ainsi, l’emploi des seniors a crû de 2,0 % sur un an, représentant 75.600 nouveaux emplois.
L’ensemble des chiffres montre une reprise timide mais encourageante de l’emploi salarié en France, avec un accent particulier sur l’employabilité des seniors.
Dans le secteur public, l’emploi salarié reste stable avec une légère hausse de 0,1 %, correspondant à 8.500 nouveaux postes, tendance confirmée par les données du premier trimestre 2025. Quand on regroupe les deux secteurs, il y a une hausse globale de 0,2 % sur le trimestre, soit 51.900 emplois supplémentaires, après un premier trimestre en quasi-stabilité marqué par une légère baisse de 0,1 %.
Sur un an, l’évolution est tout de même stable, avec une légère diminution de 4.500 emplois. Néanmoins, il est intéressant de noter que l’emploi salarié, tous secteurs confondus, dépasse toujours son niveau d’avant la crise sanitaire de fin 2019, affichant une certaine résilience malgré des défis persistants.
Enfin, concernant le secteur intérimaire, après neuf trimestres consécutifs de baisse, une légère reprise a été enregistrée avec une augmentation de 0,2 %, équivalente à 1.300 emplois. En revanche, l’emploi salarié dans l’industrie est quasi stable à -0,1 % et diminue modérément dans le secteur de la construction (-0,3 %). En revanche, le tertiaire marchand, hors intérim, présente une dynamique positive avec une hausse de 0,3 %.