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Selon les données publiées par l’Insee, l’emploi salarié du secteur privé en France a connu une stabilité impressionnante au premier trimestre 2025, avec un solde net de 9.400 emplois supplémentaires, en dépit d’une baisse significative de 68.000 postes au dernier trimestre 2024. Ce retournement de tendance illustre une certaine résilience du marché de l’emploi, même si, sur un an, le secteur a enregistré une diminution de 0,3%, ce qui représente 69.900 emplois perdus.
Il est important de noter que, malgré cette légère baisse annuelle, le niveau d’emploi salarié privé reste largement supérieur à celui d’avant la crise sanitaire de 2019, avec un excédent de 1,1 million d’emplois. Cette situation indique que le marché du travail se trouve à un niveau de dynamisme encourageant, malgré les fluctuations de l’emploi au cours des derniers trimestres.
Le marché de l’emploi privé en France montre des signes de résilience, même face à des baisses ponctuelles.
Concernant les secteurs d’activité, l’emploi intérimaire a connu un recul moins sévère qu’auparavant, avec une baisse limitée à 0,3%, contrastant avec la moyenne de 1,6% observée en 2023 et 2024. Toutefois, ce secteur demeure 8,5% en dessous de son niveau d’avant crise. En parallèle, l’industrie hors intérim a réussi à maintenir son volume d’emplois, tandis que le secteur de la construction continue de souffrir, affichant une nouvelle diminution de 0,7% pour le neuvième trimestre consécutif.
Dans le secteur tertiaire, les tendances sont plus contrastées. Le tertiaire marchand (comprenant le commerce, le transport et la finance) affiche une stabilité, tandis que le tertiaire non marchand (administration, santé, enseignement, action sociale) a enregistré un rebond significatif de +0,8%. Ces chiffres suggèrent que certains secteurs continuent de se développer, même en période d’incertitude économique.
Cette dynamique de l’emploi s’inscrit dans un contexte plus large de hausse du nombre d’inscrits à France Travail, avec une augmentation de 0,8% au premier trimestre 2025. Ce constat, nonobstant les nouvelles règles d’affiliation et d’actualisation, met en lumière les défis persistants du marché du travail français, malgré les signes de stabilité et de reprise dans certains secteurs spécifiques.
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