Alors que l’éventuelle victoire du Rassemblement National (RN) au deuxième tour de l’élection monopolise l’attention, les collectivités peinent à trouver leur place. Elles se retrouvent souvent sous le prisme peu flatteur du millefeuille territorial, reflétant la complexité et la superposition des administrations territoriales en France.
Lors d’une conférence de presse qui ressemblait à une campagne électorale, le 12 juin, Emmanuel Macron, le président de la République, a affirmé qu’il était nécessaire de supprimer un échelon territorial. Il a justifié cette position en déclarant qu’il y avait trop de niveaux de compétences qui se chevauchent. Cette déclaration souligne l’intention du gouvernement de simplifier et de rationaliser l’administration territoriale.
“La simplification du millefeuille territorial est présentée comme une solution pour réduire les dépenses publiques et redonner du pouvoir aux élus locaux.”
Le RN propose également de simplifier drastiquement le millefeuille territorial. Selon ce parti, cette simplification permettrait non seulement de réduire les dépenses publiques, mais également de redonner du pouvoir aux élus locaux. C’est une perspective qui pourrait séduire de nombreux citoyens qui se sentent souvent déconnectés des décisions prises à un niveau administratif supérieur.
Lors d’une réunion auprès des organisations patronales, le 20 juin, Eric Ciotti, un nouveau partisan du RN, a plaidé pour la suppression des régions. Cette proposition renforce l’idée que le RN est favorable à une réduction significative du nombre de strates administratives. Cependant, il reste à voir comment ces plans seraient mis en œuvre et quels seraient les impacts sur la vie quotidienne des citoyens.