À dix jours du premier tour des élections législatives anticipées, les trois principaux partis ont abattu leurs cartes pour l’école. Un tour d’horizon des mesures proposées s’impose pour comprendre les enjeux de ces élections prévues les 30 juin et 7 juillet 2024. Les forces en présence ont chacune dévoilé leurs visions et stratégies pour l’éducation.
Le président de la République, Emmanuel Macron a, lors de sa conférence de presse du 12 juin 2024, planté le décor pour la phase deux de son quinquennat. Il a plaidé pour un « universalisme républicain » et a annoncé une « révolution de l’action publique pour l’enfance et la jeunesse des mille premiers jours jusqu’à 20 ans. »
Le président souhaite « rebâtir l’école républicaine » dans les trois années qui lui restent à gouverner. Il ne remet pas en question la politique de son prédécesseur à l’Éducation nationale, Gabriel Attal, et garde le cap sur une ligne rigoureuse.
Dans sa vision pour l’éducation, le président Macron mise sur une approche universaliste et maintient une politique rigoureuse dans le domaine.
Cependant, le reste du programme éducatif de ces législatives anticipées reste à découvrir. Chaque parti aura à cœur de présenter sa version de l’école de demain, de proposer son plan pour l’éducation, essentielle pour le futur de notre pays. Les électeurs auront ainsi un aperçu des différents modèles d’éducation proposés pour les années à venir.
Au final, ces élections anticipées offrent une occasion unique pour tous les partis de présenter leurs visions de l’école et d’orienter les politiques éducatives du pays en fonction de leurs idéaux et convictions.