Malgré l’annonce d’un budget sportif gouvernemental en contraction, le secteur sportif professionnel affiche une dynamique impressionnante de croissance, en particulier en ce qui concerne le nombre d’organisations et de postes créés. Cependant, cette franche évolution présente certaines vulnérabilités. Faisons un point sur la situation.
De 2011 à 2023, on a assisté à un élan spectaculaire : le nombre d’entités du secteur sportif professionnel a plus que doublé, franchissant le seuil des 36.000. Dans plus d’un cas sur deux, il s’agit de clubs sportifs, amateurs ou professionnels, signifiant que la plus grande part de cette branche repose sur un modèle associatif. Cela s’accomplit en parallèle des institutions du mouvement sportif (comme les fédérations) et des opérateurs commerciaux d’équipements (comme les salles de fitness).
Avec plus de 36.000 entités, le sport professionnel français s’est fortement structuré ces dernières années. Néanmoins, il s’appuie majoritairement sur un modèle associatif, témoignant d’une certaine fragilité.
Ces informations ressortent du rapport Emploi-Formation de la branche du Sport, qui a été publié le 14 octobre dernier. Ce rapport, commandé par la Commission Paritaire Nationale Emploi Formation (CPNEF) a été réalisé par les cabinets Quadrat-études, Pluricité et le Centre de droit et d’économie du sport (CDES).
Le rapport met en lumière la dynamique prometteuse du secteur sportif professionnel, tout en notant ses éventuelles vulnérabilités. Toutefois, cette instance reste confidentielle, réservée à ses abonnés. Une formule d’éssai de 15 jours est proposée à ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur la situation du sport professionnel en France.