Le secteur agricole face au défi de la fidélisation des salariés – Centre Inffo

Generated with DALL·E 3

Confronté à une crise de recrutement aiguë, le secteur agricole continue de chercher des moyens pour attirer et retenir ses salariés. Selon l’Anefa (Association nationale paritaire pour l’emploi et la formation en agriculture), beaucoup reste à faire pour répondre à ce défi. D’après une conférence organisée au Salon de l’agriculture le 28 février dernier, près de 30% des postes proposés sur la plate-forme d’emploi de l’Anefa sont restés vacants en 2023, soit plus de 15 000 emplois.

Nicolas Savary, le directeur de l’association, souligne que “80% des employeurs font état de difficultés à recruter”. Ce problème est d’autant plus préoccupant que de nombreux actifs du secteur partiront à la retraite dans les années à venir. Entre 40 et 50% des personnes actuellement actives dans l’agriculture, employeurs et salariés confondus, devraient en effet partir à la retraite dans les 5 à 7 ans à venir.

Face à cette situation, l’Anefa veut “mieux recruter, accueillir et fidéliser” ses salariés. Cette tentative vise à réduire le fort turnover dans le secteur et à combler les nombreux postes vacants. Cependant, il reste à voir comment ces objectifs peuvent être atteints avec succès.

“L’agriculture française est confrontée à un sérieux défi en termes de recrutement et de fidélisation des salariés. Pour l’Anefa, la solution passe par une meilleure accueil et intégration des nouvelles recrues.”

Des initiatives sont déjà en cours pour rendre l’agriculture plus attrayante, notamment par le biais de la formation et de l’amélioration des conditions de travail. Toutefois, la réussite de ces initiatives dépend en grande partie de la qualité de l’accueil et de l’intégration des nouveaux salariés. L’Anefa est consciente de ce défi et s’efforce de créer un environnement de travail plus favorable et attrayant.

La tâche n’est pas aisée et le temps presse. Avec un grand nombre de départs à la retraite prévus dans un futur proche et la persistance de la crise de recrutement, le secteur agricole doit redoubler d’efforts pour attirer et retenir les talents nécessaires à son développement et à sa pérennité.

Partagez cet article
article précédent

Numérisation : où en sont les entreprises françaises ?

article suivant

Une journée de travail supplémentaire : les salariés gagnent-ils plus avec le 29 février ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lire plus d'articles