Le premier ministre Michel Barnier envisage de généraliser la vidéosurveillance algorithmique, une technologie de sécurité utilisée précédemment lors de grands événements tels que les Jeux olympiques, des concerts de stars mondialement connues comme Dépêche Mode, Black Eyed Peas, Taylor Swift, ou encore Roland Garros. Alors que le gouvernement affirmait auparavant que l’expérimentation se terminerait avec les Jeux Olympiques, Barnier a laissé entendre lors de son discours de politique générale que cette méthode pourrait être déployée sur l’ensemble du territoire pour assurer la sécurité publique.
Cette déclaration du Premier ministre a signalé l’ouverture d’un grand chantier visant à améliorer la sécurité quotidienne des citoyens. Pourtant, cette initiative a suscité un certain nombre de questions quant à son application pratique et à son efficacité. En effet, malgré le succès apparent de l’utilisation de la vidéosurveillance intelligente lors de grands événements, son déploiement à l’échelle nationale représente un défi majeur.
“La généralisation de la vidéosurveillance intelligente est en attente du rapport d’un comité d’évaluation promis pour fin décembre.”
C’est dans cette perspective que Matignon a précisé attendre le rapport d’un comité d’évaluation promis pour fin décembre, avant de prendre une décision définitive sur l’avenir de la vidéosurveillance algorithmique en France. Ce rapport, attendu avec impatience, devrait fournir des réponses concrètes aux questions soulevées par cette technologie et ses implications possibles sur la vie quotidienne des citoyens et sur les libertés publiques.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique de sécurité plus large, visant à répondre aux demandes des Français en matière de sécurité sur leur territoire. Bien que la vidéosurveillance algorithmique ne soit qu’un aspect de cette politique, sa mise en œuvre potentielle indique une volonté claire du gouvernement de recourir à la technologie pour améliorer la sécurité publique.