Le cumul d’activités et les passages entre les secteurs public et privé | Le portail de la fonction publique

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Dans un contexte de transformation des modèles de travail, le cumul d’activités au sein de la fonction publique s’impose comme une question cruciale. Les agents publics peuvent désormais exercer une activité privée en parallèle de leur emploi, sous certaines conditions. Cette possibilité de cumul est soumise à une réglementation stricte qui vise à préserver la neutralité et l’indépendance du service public tout en permettant une certaine flexibilité professionnelle.

Pour qu’un agent public puisse s’engager dans une activité privée, il doit être en position à temps partiel, avec un minimum de 50% d’engagement dans son poste public. Une demande doit alors être formulée auprès de l’autorité hiérarchique, qui a la possibilité d’accorder cette autorisation pour une durée initiale de trois ans, renouvelable, avec un maximum de quatre ans. Il est essentiel que l’accord soit obtenu avant le début de toute activité lucrative pour garantir la conformité aux normes en vigueur.

Ce cadre vise à garantir la compatibilité entre activités privées et fonctions publiques, tout en assurant la transparence et l’intégrité.

Les contrôles déontologiques et pénaux sont également au cœur de cette disposition. L’administration doit veiller au respect des principes de neutralité et d’absence de conflits d’intérêts. En cas de doute sérieux sur une situation, la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) peut être saisie, notamment dans le cas des emplois considérés comme sensibles. Les délais de réponse de l’administration s’étendent sur deux mois, lesquels peuvent être suspendus si l’HATVP est impliquée.

Avant toute nomination, un contrôle déontologique et pénal est envisagé si l’agent a récemment exercé dans le secteur privé. Par ailleurs, l’autorité décide de permettre, d’autoriser avec des réserves ou de refuser une demande de cumul. Bien qu’elle soit invitée à respecter les recommandations de la HATVP, l’autorité dispose d’une certaine latitude pour être plus stricte dans ses décisions.

Pour conclure, le cadre réglementaire mis en place assure une meilleure compatibilité entre les activités privées et les fonctions publiques, favorisant ainsi une transparence accrue et une intégrité au sein des services publics. Cette évolution pourrait s’avérer bénéfique non seulement pour les agents, qui peuvent diversifier leurs expériences professionnelles, mais également pour les citoyens qui attendent des institutions publiques un haut degré de confiance et de professionnalisme.

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