Dans un climat économique complexe, il est de plus en plus courant pour les individus d’avoir plusieurs sources de revenus. Les agents publics à temps non complet ou incomplet ne font pas exception à cette tendance. Ces derniers peuvent désormais être autorisés à créer ou reprendre une entreprise en plus de leur emploi public. Cette nouvelle mesure offre aux agents publics une certaine flexibilité, leur permettant de diversifier leurs sources de revenus tout en contribuant à l’effort national d’entrepreneuriat.
Comprendre l’importance du bon déroulement du secteur public, la création ou la reprise d’une entreprise par un agent public est soumise à une procédure de contrôle déontologique. Cette dernière est mise en place pour s’assurer de la compatibilité de l’activité privée avec les fonctions publiques. L’objectif est de maintenir l’intégrité et l’éthique au sein du secteur public tout en offrant plus de possibilités aux employés.
Une étape cruciale dans l’harmonisation des relations entre le secteur public et le secteur privé est le contrôle préalable à la nomination.
En effet, pour certains emplois publics, il existe un contrôle préalable à la nomination lorsque la personne a exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années. Ce contrôle permet de s’assurer que la personne nommée n’a pas de conflit d’intérêts potentiel en lien avec son activité précédente. Cela contribue à maintenir l’impartialité et l’intégrité au sein du secteur public.
Au final, ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement à créer un environnement de travail équilibré et équitable qui respecte à la fois les principes déontologiques du service public et la nécessité d’une diversification économique. Elles permettent également d’accroître la compatibilité et le passage fluides entre les secteurs public et privé. Un pas important vers un avenir économique plus intégré et diversifié.