Lors de la célébration du 10e anniversaire du compte personnel de formation (CPF) et du 5e anniversaire de la plateforme “Mon compte formation”, la ministre du Travail, Agnès Panosyan-Bouvet, a exprimé son souhait de voir les entreprises et les secteurs professionnels incorporer davantage le CPF dans leur stratégie de développement des compétences. Son ambition consiste à maintenir la liberté de choix des professionnels tout en encourageant cette intégration.
Nouvelle étape pour le compte personnel de formation (CPF) qui fête ses dix ans cette année. Créé en mars 2014 et modernisé en 2018, le dispositif s’est transformé, grâce à la plateforme « Mon compte formation », en un outil efficace pour le développement des compétences des travailleurs. Cet instrument innovant a pu faciliter l’accès à la formation. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: entre 2020 et 2024, plus de 7,3 millions de dossiers ont été financés, soit une augmentation de trois fois par rapport aux cinq premières années du système.
“Arrivé à maturité, le CPF doit désormais trouver sa place dans les politiques de formation des entreprises”
Le CPF, à son apogée, doit aujourd’hui s’intégrer aux stratégies de formation des entreprises. Les branches professionnelles, toutes confondues, sont encouragées à l’adopter et ainsi participer à l’amplification de son usage parmi les actifs. A cet effet, le gouvernement a prévu une série de mesures incitatives pour faciliter cette intégration.
Un nouvel élan marqué par l’appel à davantage de cofinancements, une politique qui vise à établir un partenariat solide entre l’État, les acteurs économiques et sociaux. Ainsi, le CPF confirmerait son rôle comme moteur du développement des compétences tout en garantissant la liberté de choix des actifs.