Dans un contexte d’instabilité politique et de forte tension budgétaire, une nouvelle ère s’ouvre pour le marché de l’apprentissage. Conscients des enjeux de qualité et de financement, les CFA (centres de formation d’apprentis) interrogent leur modèle économique et rappellent leurs propositions pour réguler et pérenniser un système en quête de régulation.
Cette rentrée pourrait être la dernière d’une époque faste pour l’apprentissage. Les comptes publics virent au rouge avec un déficit anticipé à 5,6% du PIB, loin de l’objectif initial de 5,1%. Remise en question des aides aux employeurs pour l’embauche d’apprentis, nouvelles réductions des niveaux de prise en charge des contrats, rien n’échappera à ce qui risque de ressembler à une cure d’austérité.
“L’apprentissage est au cœur d’une réforme structurelle qui pourrait transformer profondément une institution dont le rôle dans notre société n’est plus à démontrer.”
Des pistes sont explorées et des économies chiffrées dans un rapport de l’Igas publié le 5 septembre. La « lettre plafond » adressée par le gouvernement démissionnaire au ministère du Travail fin août prévoit une ponction de 600 millions d’euros. C’est un chiffre édifiant qui illustre bien la gravité de la situation.
Il faut noter que cet article est réservé aux abonnés du Quotidien de la formation. La situation est en constante évolution et nécessite de rester informé pour comprendre l’ampleur des défis à relever pour les CFA dans un environnement budgétaire incertain.