La 19éme édition de l’Université d’hiver de la formation professionnelle vient d’ouvrir ses portes et le monde de la formation est sur le qui-vive. Dans une ambiance de restrictions budgétaires, le ministère du Travail se concentre sur deux principaux projets pour réguler le marché de l’apprentissage. Les discussions sur les règles de détermination des niveaux de financement ont repris de même que les travaux du groupe de travail sur la qualité.
Victime d’une crise politiques sans précédent en France, le budget de l’Etat pour 2025 demeure incertain. Cette situation plonge les acteurs de la formation professionnelle dans une période d’inquiétude. Les travaux parlementaires ont repris le 15 janvier dernier au Sénat, avec pour objectif une adoption prévue à la mi-février, reprenant le texte débattu sous le précédent gouvernement de Michel Barnier.
“Devant un horizon incertain, les acteurs de la formation professionnelle doivent faire preuve de résilience et d’innovation pour s’adapter aux nouvelles réalités du marché.”
Cependant, certains amendements ont créé la surprise, comme celui qui propose de prélever 9% des fonds du plan France 2030. Actuellement en cours d’examen, le projet de décret sanctionnant la diminution des aides à l’embauche d’apprentis devrait être publié à la fin du mois de janvier.
La tension est palpable alors que le secteur de la formation professionnelle attend avec impatience la publication de ce décret. Cette mesure aura des conséquences significatives pour les entreprises et les apprentis, ce qui souligne la nécessité de maintenir le dialogue entre les acteurs concernés et le gouvernement afin de trouver une solution qui satisfasse toutes les parties.