Dans une étude détaillée, la Fondation Abbé Pierre a mis en lumière l’augmentation constante du nombre de “logements bouilloires thermiques ». Ces types de logements sont inadéquats face à des périodes de canicule, et ce sont principalement les populations précaires qui y résident. La Fondation souligne que les autorités tardent à aborder ce problème.
À la fin de l’été, où certains territoires ont subi des vagues de chaleur répétées, la Fondation a publié une étude le 22 août. Basée principalement sur l’enquête nationale sur le logement de 2020, l’étude démontre qu’un nombre croissant d’individus souffre de l’inadéquation de leur habitation face à la chaleur pendant plusieurs mois de l’année. Selon le baromètre du médiateur de l’énergie, en 2023, 55 % des Français déclaraient avoir ressenti de la chaleur dans leur logement pendant au moins 24 heures.
“Un quart des Français souffriraient régulièrement de la chaleur pendant l’été, dont 16 % durant presque toute la saison. La Fondation ajoute que la situation n’est pas près de s’améliorer, car ‘un Français sur sept habite un territoire qui sera exposé à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses’.”
La Fondation Abbé Pierre préconise une action rapide de la part des autorités pour faire face à cette problématique. A défaut, ce sont les populations les plus vulnérables qui continueront de subir les conséquences néfastes. Par conséquent, une amélioration des conditions de logement est nécessaire pour garantir un confort thermique adéquat en été comme en hiver.
Malgré les chiffres effarants, l’accès à l’intégralité de l’article reste réservé aux abonnés de la Gazette des Communes, du Club Techni.Cités et du Club Santé Social. C’est un appel à prendre conscience de l’urgence de cette situation de mal-logement qui touche les populations les plus précaires de notre société.