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Récemment, à Dunkerque, l’Afpa (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes) et l’Université des métiers du nucléaire (UMN) ont scellé une convention de partenariat. Cet accord vise à renforcer la collaboration entre les deux entités dans un secteur en pleine expansion: le nucléaire. La pression croissante pour disposer de main-d’œuvre qualifiée dans ce domaine s’explique en grande partie par le programme de construction des EPR de deuxième génération, qui sera un moteur essentiel de l’industrie dans les années à venir.
Les prévisions sont sans appel : d’ici 2033, les industriels du secteur estiment qu’il sera nécessaire de recruter près de 100 000 nouveaux employés dans l’un des 84 métiers de la filière nucléaire. Ce besoin concerne des profils variés, allant du CAP au Bac +5, selon Hélène Badia, présidente de l’UMN. Cette situation soulève de nombreux défis, notamment en matière de formation et d’attractivité des métiers de ce secteur crucial pour la transition énergétique.
“Cette convention est une étape clé pour attirer et former les talents nécessaires à l’avenir du nucléaire.”
Face à ces enjeux, l’UMN et l’Afpa souhaitent créer une synergie forte qui permettra non seulement de formuler des programmes de formation adaptés, mais également de promouvoir les métiers du nucléaire auprès d’un public plus large. L’objectif est de changer la perception souvent négative qui entoure cette filière, en mettant en avant les opportunités de carrière qu’elle offre, ainsi que son importance dans le cadre de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique.
Ce partenariat illustre une prise de conscience collective de l’importance de la formation continue et de l’adaptation des cursus aux réalités du marché. En activant des leviers tels que les stages en entreprises et les formations en alternance, l’UMN et l’Afpa espèrent répondre aux exigences d’un marché en pleine mutation. La collaboration ambitieuse entre ces deux acteurs pourrait bien être la clé pour garantir un avenir solide pour la filière nucléaire en France.
En conclusion, alors que la filière nucléaire se prépare à un tournant majeur, l’alliance entre l’Afpa et l’UMN apparaît comme un modèle à suivre pour d’autres secteurs en quête de renouvellement de leurs compétences. Forts de leurs expertises respectives, ils s’engagent à assurer un avenir sécurisé et durable pour tous les acteurs du secteur.
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