Au cœur des mutations profondes touchant la formation professionnelle, l’Afdas, l’opérateur de compétences des secteurs de la culture, des industries créatives, des médias, de la communication et des télécommunications, navigue dans la complexité de ses nouvelles fonctions. Désormais contrôleur de l’argent public destiné à la formation, l’Afdas doit réorienter ses actions vers un rôle de conseil, selon son directeur Thierry Teboul.
La mise en relief de ce changement majeur s’est déroulée lors d’un événement organisé par l’Université ouverte des compétences (UODC), où l’attention s’est portée sur l’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024. Mobilisant 150 000 personnes et 45 000 bénévoles, cet événement d’envergure internationale offre un terrain privilégié pour comprendre le nouveau rôle de l’Afdas.
« Nos ambitions sont de faire la promotion des mobilités, la promotion des carrières et un référentiel des emplois », explique Thierry Teboul.
Face à cette déclaration, on comprend que l’Afdas doit non seulement assurer une gestion efficiente de l’argent public alloué à la formation, mais aussi disposer d’une connaissance pointue des secteurs qu’il couvre. En ce sens, l’Afdas devient un véritable conseiller pour les formations, en positionnant les individus au centre des processus d’apprentissage.
Plus qu’un simple opérateur de compétences, l’Afdas s’assume désormais dans un rôle de sachant et d’accompagnateur. Un repositionnement qui s’inscrit dans le sillage de la réforme de la formation professionnelle, redéfinissant le visage de cet organisme au service des compétences de demain.