Une nouvelle révolution technologique vient de voir le jour au Japon, où une intelligence artificielle open source, nommée LADA, a réussi à contourner une loi japonaise datant de 1907. Cette loi, inscrite dans l’Article 175 du Code Pénal, interdit la représentation explicite d’organes reproducteurs, entraînant une censure obligatoire des vidéos pour adultes, ou plus précisément, des films JAV (Japanese Adult Video). En effet, depuis 118 ans, cette mosaïque légale oblige les studios à flouter ou pixeliser toutes les parties indésirables, mais LADA promet de changer la donne.
LADA est un outil développé par un programmeur anonyme qui utilise des techniques avancées de détection et de restauration d’image grâce à des modèles d’intelligence artificielle. La fonction principale de cette IA est de retirer la pixelisation des vidéos en temps réel, offrant ainsi une vision claire de ce qui était traditionnellement censuré. En utilisant un bon GPU Nvidia, particulièrement les modèles RTX 20xx ou plus récents, les utilisateurs peuvent profiter de résultats impressionnants, bien que ces derniers varient en qualité. Les fans de vidéos en 4K devront néanmoins investir dans un matériel plus puissant pour bénéficier d’une expérience optimale.
“Le cadre légal au Japon interdit strictement l’utilisation de LADA, qui pourrait entraîner de graves sanctions.”
Le fonctionnement de LADA est également assez accessible. Pour les amateurs de technologie, cette IA peut être installée via Flatpak pour Linux, Docker en CLI ou par un simple décompression d’une archive .7z sous Windows. L’interface propose une version classique en ligne de commande et une interface utilisateur graphique (GUI), permettant à tous de s’y essayer. Les utilisateurs doivent charger leur vidéo, choisir leurs modèles de détection et de restauration, et lancer le traitement pour découvrir le résultat.
Cependant, malgré son attrait, les utilisateurs au Japon doivent être prudents. Si la dé-censure de vidéos peut sembler anodine dans d’autres pays, au Japon, cela peut entraîner de sérieuses conséquences juridiques, allant jusqu’à 2 ans de prison et des amendes. Cela souligne la complexité de l’encadrement légal autour de contenus pour adultes dans le pays et met en lumière les tensions entre innovation technologique et moralité sociale.
En somme, LADA représente une avancée significative en matière d’intelligence artificielle et de traitement d’image, tout en mettant en exergue les défis que pose une réglementation dépassée face à l’évolution rapide des technologies numériques. La sortie de cet outil pourrait bien déclencher un débat sur la nécessité de réformer des lois archaïques et de faire face à la réalité d’un monde où la technologie est en constante évolution.
