La stratégie gouvernementale pour la formation pro en 2025 – Digiformag

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À l’occasion de la 19e Université d’Hiver de la Formation Professionnelle (UHFP) organisée par Centre Inffo du 22 au 24 janvier 2025 à Cannes, Astrid Panosyan-Bouvet, Ministre chargée du Travail et de l’Emploi, a présenté le panorama de la formation professionnelle en France. Cette vue d’ensemble s’inscrit dans le cadre de la politique gouvernementale sur la formation, définissant les récentes évolutions et les perspectives futures du secteur. La ministre a également souligné les principaux enjeux de cette politique.

Depuis 2017, les réformes ont permis deux succès majeurs : le repositionnement de l’apprentissage comme parcours vers la réussite et la célébration de la dixième année d’existence du compte personnel de formation (CPF). Dans un contexte budgétaire difficile mais “indispensable pour rendre cette politique soutenable dans la durée”, les conditions de réussite sont présentes telles que le positionnement sur les métiers en tension, l’offre de formation, la pédagogie adaptée, et une bonne implantation locale. C’est ainsi que des centres de formation comme Promeo à Beauvais, dédié aux métiers de l’industrie, affichent un taux d’insertion de 95% six mois après la formation.

“L’atteinte des objectifs de formation nécessite une collaboration étroite de tous les acteurs du domaine.”

La formation joue un rôle crucial dans de nombreux domaines de la politique nationale, tant au niveau individuel que collectif. Elle contribue à l’adaptabilité des secteurs face aux mutations climatiques, numériques et démographiques, au taux d’emploi des actifs, notamment des jeunes et des seniors, à la productivité du travail qui favorise l’avantage comparatif du pays, à la gestion des ressources humaines des entreprises et à l’épanouissement au travail.

Pour atteindre ces objectifs, une action concertée de la part de tous les acteurs de la formation est essentielle : l’État et les Régions qui définissent et mettent en œuvre la politique de formation ; les branches et les OPCO qui analysent l’évolution des métiers et financent la formation ; les entreprises, ainsi que les syndicats des salariés, qui expriment leurs besoins ; France Travail, qui mobilise les dispositifs ; France Compétences, qui actualise les certifications ; et les professionnels de la formation qui assurent le fonctionnement concret de la formation.

Plusieurs dispositifs ont été mis en place pour favoriser la formation, dont : les dispositifs de reconversion Transco et Pro-A ; le projet de Transition Professionnelle (PTP) ; France Travail Pro ; la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI) ; le Plan d’Investissement Compétences (PIC) en coopération avec les Régions ; et le Compte Personnel de Formation (CPF). Pour mener à bien sa stratégie, la ministre Astrid Panosyan-Bouvet mise sur une approche interconnectée, impliquant tous les acteurs et tous les outils existants, dans le but de favoriser la croissance des compétences et des secteurs qui les emploient.

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