La retraite progressive représente une solution aux problèmes engendrés par l’allongement de deux ans de l’âge de la retraite. Que ce soient les maladies qui peuvent survenir, les reclassements qui se complexifient ou la fatigue engendrée par la prolongation de la vie active, la retraite progressive peut offrir une transition plus douce vers la retraite définitive.
Depuis le 1er septembre 2023, un fonctionnaire qui est à deux ans ou moins de l’âge de la retraite peut choisir de travailler à temps partiel et de percevoir simultanément une partie de sa pension. Cela lui permet de poursuivre son activité tout en bénéficiant d’aménagements facilitant la fin de sa carrière. Il continue par ailleurs à cotiser pour sa pension finale.
“La retraite progressive représente un passage en douceur entre les différentes étapes de la vie. C’est une des nouveautés de la réforme des retraites.
Cependant, il faut noter qu’un employeur n’est pas tenu d’accepter une demande de retraite progressive. Cette mesure offre une grande souplesse mais ne peut être imposée à un employeur. Elle représente pourtant un moyen intéressant d’aménager la fin de la vie active, en mettant l’employé dans de meilleures dispositions pour aborder sereinement sa retraite.
Que ce soit pour les fonctionnaires ou les salariés du privé, la retraite progressive s’impose comme une solution de plus en plus pertinente pour répondre aux défis posés par l’allongement de la vie professionnelle. Elle peut même représenter une forme de solution aux problèmes de santé ou de reclassement qui peuvent se poser dans les dernières années de carrière.