La moitié des apprentis en CDI deux ans après la fin de leurs études – Centre Inffo

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L’insertion professionnelle est un indicateur clé mesurant la pertinence et l’efficacité de tout système d’éducation et de formation. Selon une récente étude publiée par la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), 71% des apprentis, ayant suivi une formation de niveau CAP à BTS et sortis d’études en 2021, se retrouvent en emploi salarié privé deux ans plus tard. Un constat qu’il faut regarder de près par rapport à ceux qui ne préparent pas de certification par apprentissage.

Ce chiffre de 71%, en légère baisse comparé à celui de la génération précédente (72%), peut s’expliquer partiellement par la conjoncture économique défavorable de 2023 comparée à celle de 2022, qui a rendu le marché du travail moins dynamique. En outre, l’étude montre également que le taux d’emploi à deux ans varie significativement selon le type de certification obtenue par apprentissage. Plus précisément, on note un taux d’emploi de 66% pour les titulaires de CAP, 74% pour les bacheliers professionnels, 77% pour les titulaires d’un brevet professionnel et 75% pour les étudiants ayant obtenu un BTS.

Malgré la baisse légère du taux d’emploi, l’obtention d’une certification par apprentissage reste un atout majeur pour un jeune à l’entrée dans la vie active.

Autrement dit, l’obtention d’une certification par apprentissage est définitivement un atout pour les jeunes, contribuant à atténuer les inégalités d’insertion professionnelle entre les différents niveaux de diplômes. Cependant, le fait que ces taux varient selon le type de certification souligne l’importance pour les apprentis de s’orienter vers des filières offrant les meilleures perspectives d’emploi.

Face à ces constats, il apparait essentiel que les systèmes d’éducation et de formation professionnelle continuent d’évoluer pour répondre au mieux aux exigences du marché du travail. Ces chiffres offrent également aux politiques une mesure tangible de l’efficacité des différents parcours de formation et pourraient servir de base pour de futures réformes visant à améliorer l’insertion professionnelle des jeunes.

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