Le 8 novembre dernier, en déplacement à Marseille, Bruno Retailleau et Didier Migaud, alors respectivement ministre de l’Intérieur et ministre de la Justice, ont insisté avec force sur l’importance de la lutte contre le trafic de stupéfiants. Ce phénomène, qu’ils qualifient désormais de « menace contre les intérêts fondamentaux de la nation », doit être élevé au rang de « grande cause nationale », selon eux.
Les conséquences de l’essor du narcotrafic se font sentir tous les jours dans nos collectivités. Les ministres soulignent combien ils sont aux prises avec cette réalité dans leurs territoires respectifs. C’est pourquoi la Stratégie interministérielle de mobilisation contre les conduites addictives 2023-2027, portée par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), apporte une attention toute particulière aux collectivités.
“Pour intensifier la lutte contre le narcotrafic, la MILDECA lance un appel à projet 2025 destiné aux communes et aux territoires les plus touchés.”
En effet, la MILDECA a lancé un appel à projet pour l’année 2025. Cet appel s’adresse spécifiquement aux communes et territoires aux prises avec les conséquences les plus graves de cette expansion du narcotrafic. Dans le cadre de cet appel à projet, la MILDECA sollicite des propositions d’actions concrètes visant à prévenir l’entrée dans le trafic des mineurs et à renforcer les mesures de sécurité.
Encore une fois, la lutte contre le narcotrafic démontre son importance dans la politique gouvernementale. Il ne fait aucun doute que le défi est grand, mais la volonté politique de venir à bout de cette menace pour la sécurité et la santé publiques ne semble pas faillir.
