Solène Naselli, directrice de projet « égalité des droits » de la ville, a récemment souligné la difficulté des politiques publiques en matière d’égalité femmes-hommes, de lutte contre le racisme ou les discriminations anti-LGBT. Le principal obstacle à dépasser selon elle est l’ancrage profond de stéréotypes et préjugés dans la mentalité populaire. Un travail colossal de redéfinition et d’explication est donc à mener, un effort qui demande beaucoup de patience et de persévérance, car ses résultats ne sont visibles que sur le long terme.
Toutefois, elle assure ne pas se décourager face à l’ampleur de la tâche. Le travail dans ce domaine est une affaire de fourmi, et progressivement, les changements se font ressentir. Elle convoque l’exemple de la ville de Grenoble, surnommée la “capitale des Alpes”, reconnue pour son engagement dans la lutte contre les discriminations. Cette réputation est en grande partie due à la volonté politique de son maire, Eric Piolle, qui a défrayé la chronique en 2022 en autorisant le port du burkini dans les piscines municipales.
“Le portage politique du maire sur la lutte contre les discriminations est remarquable.”
Piolle a fait l’objet de nombreuses critiques suite à sa décision controversée, mais il a maintenu le cap, réitérant son choix en faveur de l’égalité des droits pour tous, quelle que soit leur religion, leur origine ethnique ou leur orientation sexuelle. Sa position ferme est saluée par beaucoup comme un exemple de courage politique à suivre, malgré la controverse.
En conclusion, la lutte contre les discriminations est un travail de longue haleine, recevant de nombreux obstacles sur son chemin. Cependant, grâce à des acteurs engagés comme le maire de Grenoble et des professionnels dévoués comme Solène Naselli, des progrès sont réalisés. Il reste encore du chemin à parcourir, mais chaque pas compte et chaque victoire, aussi petite soit-elle, est à célébrer.