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La journée de solidarité a été instaurée par la loi du 30 juin 2004, en réponse à la canicule de 2003. Son objectif principal est de financer des actions destinées à améliorer l’autonomie des personnes âgées et handicapées. Ce concept se traduit par une journée de travail supplémentaire non rémunérée pour les salariés, mais il est important de noter que cette journée ne doit pas nécessairement tomber sur le lundi de Pentecôte, bien que cette date soit devenue emblématique.
Selon le Code du travail (article L3133-7), la date de la journée de solidarité peut être fixée par accord collectif ou, à défaut, par l’employeur. En pratique, environ 30% des salariés travaillent effectivement le lundi de Pentecôte, d’après un sondage mené par Randstad. Cependant, cette observation ne doit pas masquer le fait que les modalités d’application de la journée de solidarité varient d’une entreprise à l’autre, nombre d’entre elles choisissant d’organiser cette journée à une autre date, comme un autre jour férié ou un jour de RTT.
Il n’existe pas de règle unique, laissant à chaque entreprise le soin d’organiser la journée de solidarité selon ses propres accords.
Le lundi de Pentecôte est, en effet, un jour férié inscrit à l’article L3133-1 du Code du travail, mais il ne bénéficie pas du même statut que le 1er mai. Un employeur peut demander à ses salariés de travailler ce jour-là, en fonction des accords collectifs en vigueur. Si, traditionnellement, le lundi de Pentecôte est chômé, il ne peut être choisi comme jour de solidarité qu’en accord avec les syndicats. Ainsi, la flexibilité de cette journée pose la question des droits et obligations des salariés.
Pour les salariés concernés, la journée de solidarité se traduit par une journée de travail supplémentaire non rémunérée, limitée à 7 heures pour un temps plein. Les temps partiels voient cette durée proratisée. Un travail effectué lors de cette journée n’entraîne pas de majoration salariale et ne diminue pas le quota de jours de congé. De plus, les salariés déjà en congé ou en arrêt maladie ne sont pas tenus de travailler ce jour-là, et les jeunes de moins de 18 ans ne peuvent pas travailler un jour férié, sauf exceptions. Il est donc important de bien se référer à l’accord collectif en vigueur pour connaître ses droits.
En résumé, bien que la journée de solidarité soit généralement imposée par les entreprises, elle doit être en conformité avec les accords collectifs existants. Les employés ont l’obligation de respecter cette journée si elle est inscrite dans leur contrat de travail ou un accord collectif approprié.
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