En prévision des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 à Paris, une série d’articles a été consacrée à l’examen de l’héritage olympique en ce qui concerne les infrastructures et l’aménagement du territoire. La discussion a surtout porté sur l’accessibilité des personnes en situation de handicap aux divers sites et transports publics. APF France handicap, en collaboration avec des usagers handicapés, a joué un rôle majeur dans le processus, en alertant sur les problèmes potentiels.
Au début de cette année, APF France handicap a remis en question l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap dans une tribune du Monde. “Nous nous interrogions sur un possible scénario catastrophe pour les personnes en situation de handicap. Notre alerte a permis de déclencher des réunions avec les ministères des Transports, du Handicap et du Sport”, déclare Nicolas Mérille, le conseiller national accessibilité de l’association.
“Commencés en octobre, ces efforts pour améliorer l’accessibilité pour les Jeux 2024 sont encouragés par un fonds de 1,5 milliard d’euros. Cela devrait permettre la mise en place de nouvelles infrastructures d’accessibilité à partir de 2024.”
Début octobre, à quelque 300 jours du début des Jeux, le gouvernement a confirmé le lancement d’un fonds de 1,5 milliard d’euros, destiné à améliorer l’accessibilité. Selon les plans, 430 millions d’euros seront débloqués dès le début de l’année 2024.
D’autres projets sont également en cours pour relever les défis liés aux changements climatiques, à la pénurie d’eau et à l’absence de parité dans des postes de direction traitant des questions écologiques. À ce titre, le exemple de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est éloquent : elle mène plusieurs projets de recherche pour améliorer les connaissances du sous-sol et de ses ressources en eau.