Les contenus des référentiels des certifications professionnelles sont loin de traduire tous les enjeux de la transition écologique, alors que les attendus liés au numérique sont mieux identifiés. C’est ce qui ressort d’une étude du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq). “Si la prise en compte des enjeux liés au numérique semble mieux identifiée, celle liée à l’écologie s’avère plus hétérogène”, note le Céreq.
Cette conclusion provient d’un Bref paru en décembre dernier, qui se penche sur l’intégration des enjeux liés aux transitions écologique et numérique dans les certifications professionnelles. Il s’agit d’un sujet crucial alors que le monde professionnel connaît des changements rapides et profonds. Que ce soit en matière d’écologie ou de numérique, il est essentiel que les certifications professionnelles reflètent et intègrent ces transformations.
Entre 2020 et 2024, les commissions professionnelles consultatives interministérielles ont émis des avis sur la création d’une trentaine de certifications de niveau 3 à 6 visant des métiers dits verts ou verdissants ou liés aux technologies numériques.
Les secteurs concernés par ces certifications étaient notamment celui de l’environnement et des nouvelles technologies. Ces nouveaux référentiels visent à répondre aux besoins exprimés par chaque secteur. Malgré cela, le Céreq note que l’écologie reste un enjeu moins bien identifié que le numérique dans les certifications professionnelles.
Il semble donc nécessaire de poursuivre l’effort d’intégration des enjeux de la transition écologique dans les référentiels de certification. À l’heure où la question environnementale n’a jamais été aussi présente, il est essentiel que les formations professionnelles puissent préparer les travailleurs aux défis de demain.