Le monde de la formation s’interroge, comme bien d’autres secteurs, sur l’éventuel usage de l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer ses méthodes et outils. Une question brûlante abordée lors du salon Learning Technologies, qui avait lieu ces 24 et 25 janvier à Paris. L’une des principales promesses de l’IA dans ce domaine est celle d’une personnalisation accrue des formations ; une perspective alléchante en théorie, mais encore à confirmer en pratique.
Au cours de ce salon, une table ronde a été organisée sur le thème de “l’intelligence artificielle vue par les grandes entreprises”. L’IA est souvent présentée comme un outil miraculeux, aux applications potentiellement infinies et dont l’intérêt serait une évidence. Cependant, l’IA a véritablement été démocratisée il y a seulement un an, lors de l’ouverture de chatGPT au grand public.
“À l’heure actuelle, personne n’a une vision parfaitement claire des applications concrètes de l’IA dans le secteur de la formation, même les grandes entreprises. Il s’agit désormais de définir des cas d’usage pertinents”, rapporte Romain Lasnier, responsable marketing de la plateforme de…
Dans ce contexte d’incertitude et d’exploration, il est crucial de rester pragmatique et de ne pas tomber dans une fascination excessive pour l’IA. Les acteurs de la formation doivent identifier précisément leurs besoins pour imaginer comment l’IA pourrait y répondre de façon concrète et efficace.
On ne peut pas nier le potentiel de cette technologie, mais il reste beaucoup de chemin à parcourir avant de pouvoir bénéficier de ses pleines capacités. Dans le domaine de la formation, l’IA pourrait être soumise aux mêmes limites que dans d’autres secteurs : mise en place complexe, risques liés à la vie privée, réticences de la part des utilisateurs, etc.