“Ils ont peur du jugement ou de la sanction”: pourquoi les salariés utilisent l’IA en cachette

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Selon une étude menée par Indeed, il semblerait que les salariés soient de plus en plus enclins à recourir à l’intelligence artificielle, mais souvent en cachette. Cette utilisation discrète de la technologie porte même un nom : le “shadow AI”. Dans un monde professionnel où la productivité et l’innovation sont clés, les employés ont trouvé dans des outils comme ChatGPT ou Midjourney des alliés précieux, mais ils choisissent de ne pas l’avouer.

Le rapport indique que plus de 2 actifs français sur 5 (45%) sont désormais familiers avec l’IA générative. Ce chiffre grimpe à 82 % chez les étudiants, tandis que 46% des salariés en sont conscients, et seulement 38% des personnes au chômage. Cependant, malgré cette familiarité croissante, près de trois répondants sur cinq (57 %) déclarent utiliser des assistants IA dans leur quotidien professionnel, mais souvent de manière populaire et cachée.

“C’est absolument essentiel de donner un cadre formel aux salariés pour garder la maîtrise et éviter les risques de fuites de données.”

Les raisons de cette réticence sont multiples. Près de 29% des actifs craignent que l’utilisation de ces outils contribue à diminuer la valeur de leur travail, et 28% estiment que cela nuit à l’image de leurs compétences. Le jugement des supérieurs hiérarchiques ou des recruteurs représente également une source d’angoisse, ce qui incite les salariés à se cacher lorsqu’ils interagissent avec leur assistant AI.

Les experts estiment que ce phénomène de travail clandestin révèle des craintes bien ancrées parmi les employés. Caroline Diard, enseignante-chercheuse en management et ressources humaines, souligne que les salariés redoutent non seulement le regard de leurs pairs, mais aussi celui de leurs employeurs. Les entreprises, quant à elles, semblent prendre conscience de l’importance de formaliser l’utilisation de ces outils, en instaurant des chartes éthiques et en définissant des processus clairs.

En conclusion, alors que l’intelligence artificielle continue de gagner du terrain dans le milieu professionnel, il devient crucial pour les entreprises de créer un cadre clair et rassurant pour ses utilisateurs. Cela pourrait non seulement limiter les risques de fuites de données mais aussi aider à lutter contre la stigmatisation de ces technologies encore taboues. Si les salariés sont encouragés à utiliser l’IA de manière ouverte et sécurisée, cela pourrait renforcer leur confiance et optimiser leur productivité.

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