L’Association nationale des juristes territoriaux (ANJT) observe de près l’évolution de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) au sein des collectivités territoriales. L’IA est devenue un outil puissant qui transforme de nombreux métiers et selon Maxime Julienne, Secrétaire général de l’ANJT, le juriste territorial n’échappe pas à cette tendance. L’IA est en effet de plus en plus présente dans les collectivités territoriales même si son adoption est encore récente.
L’ANJT n’entend pas encourager ou décourager l’usage de l’IA dans les collectivités territoriales, mais se positionne plutôt comme un forum de réflexion. Son objectif est de formuler des recommandations pour assurer que l’utilisation de l’IA soit sécurisée et exempte de certains biais. Dans cette optique, l’ANJT plaide en faveur d’un usage éthique de l’IA dans les collectivités territoriales.
Promouvoir un usage éthique de l’IA, pour garantir un service numérique sûr et impartial.
Ce positionnement de l’ANJT intervient dans un contexte où l’IA générative, une forme avancée de l’IA capable de créer du contenu autonome, connaît un essor remarquable. Cette avancée a des répercussions sur de nombreux métiers et pose des enjeux éthiques importants. Établir des régulations à ce sujet apparaît donc primordial.
En conclusion, face à l’essor de l’IA dans les collectivités territoriales, il semble nécessaire de créer une fonction dédiée à l’éthique numérique. Cette fonction aurait pour objectif de veiller à un usage responsable et équitable de l’IA, respectueux des données personnelles et des libertés individuelles. L’ANJT s’inscrit dans cette perspective, cherchant à garantir un service public numérique sûr et efficace.