Alors que le 10 février s’apprête à accueillir deux grandes réunions autour de l’intelligence artificielle – le Sommet international de l’intelligence artificielle organisé par la présidence de la République et son contre-sommet orchestré par le philosophe Éric Sadin en association avec le Syndicat national des journalistes (SNJ), l’attention se porte sur l’analyse “IA, travail et emploi” publiée par le Conseil économique, social et environnemental (Cese).
À cette occasion, le Cese a exploré rigoureusement les arguments “pour et contre” l’impact de l’IA sur les conditions de travail. L’analyse s’est révélée être un outil précieux pour comprendre les enjeux de l’IA en milieu professionnel, mais a également souligné le rôle déterminant de la formation pour assurer une intégration de l’IA bénéfique aux employés et aux entreprises.
“L’intégration réussie de l’IA dans le monde du travail dépendra en grande partie d’un investissement solide et constant dans la formation des actifs.”
En effet, le Cese souligne que la révolution de l’intelligence artificielle ne peut se faire sans une conscientisation et une montée en compétences des travailleurs. Il appelle donc à un effort massif dans la formation pour permettre à chaque salarié de comprendre et de maîtriser les nouveaux outils numériques qui transforment son environnement de travail. Selon le CESE, une telle démarche passe nécessairement par la reconnaissance du droit à la formation tout au long de la vie, faisant ainsi écho à la loi “Avenir professionnel” de 2018.
Il est en effet primordial de prévoir et de planifier le développement des compétences, pour anticiper l’évolution des métiers et des tâches. Pour le Cese, le monde professionnel doit prendre conscience de l’importance de l’IA et s’adapter à son rythme de développement, notamment grâce à un investissement ciblé et adapté dans la formation des travailleurs. Cela sera la clé pour réussir l’intégration de l’intelligence artificielle dans le monde du travail.