Le tribunal de commerce de Bobigny a ouvert, le 21 octobre, une procédure de sauvegarde judiciaire au bénéfice de Centre Inffo. Cette décision intervient alors que l’association est confrontée à une incertitude majeure liée à la fin annoncée de la subvention gouvernementale, une aide cruciale pour le maintien de ses activités. Dans ce contexte délicat, le nouveau directeur général, Gwénaël Frontin, voit dans cette situation financière un tournant essentiel pour initier la transformation nécessaire de l’organisation.
Ancien conseiller social d’Élisabeth Borne à Matignon, Gwénaël Frontin a pris la tête de Centre Inffo le 2 septembre. Inspecteur du travail de formation, il se montre optimiste quant à l’avenir de l’association. Il affirme que Centre Inffo n’est pas en cessation de paiement et que le tribunal de commerce joue un rôle actif dans l’élaboration d’un nouveau projet de développement. “Les dés ne sont pas jetés”, insiste-t-il, signalant ainsi son engagement à pérenniser l’institution.
Gwénaël Frontin est déterminé à transformer Centre Inffo en une opportunité de renouveau malgré les défis financiers.
Gwénaël Frontin souhaite replacer les clients au cœur des préoccupations de Centre Inffo. Il considère que la crise actuelle peut servir d’opportunité pour réinventer les services proposés par l’organisation. En collaboration avec la présidente Anne de Blignières-Légeraud, élue en juin dernier, Frontin entend naviguer dans cette tempête avec une vision stratégique et innovante.
La détermination de Frontin et de son équipe pourrait jouer un rôle clé dans la survie et le rétablissement de Centre Inffo. Alors que l’association se prépare à relever les défis qui l’attendent, son nouveau dirigeant se prépare à utiliser cette période critique pour bâtir un avenir plus solide. Face à l’incertitude, il est crucial de garder l’optimisme et de trouver des chemins vers la transformation et l’innovation.
