Une avancée considérable dans le domaine des mathématiques vient de se produire grâce à l’intelligence artificielle, et plus particulièrement à GPT-5 Pro. En effet, cette IA a réussi à réfuter une conjecture mathématique inédite, montrant qu’elle ne se limite pas à chercher des réponses, mais qu’elle est capable de remettre en question les problèmes eux-mêmes. Cette découverte soulève des interrogations sur l’avenir de la recherche mathématique et sur le rôle que joueront les IA dans ce domaine.
Les mathématiciens ont traditionnellement besoin de décennies pour résoudre certains problèmes complexes, mais avec des outils comme GPT-5 Pro, des conjectures qui prenaient autrefois des générations à être déchiffrées peuvent maintenant être examinées en quelques heures. Cela amène à s’interroger : qui va encore financer des projets de recherche humaine lorsque les IA peuvent accomplir certaines de ces tâches avec une rapidité déconcertante ? Les résultats prometteurs de l’IA laissent présager une possible redéfinition des priorités en matière de financement de la recherche scientifique.
L’IA semble être capable, en mathématiques, de faire preuve d’un peu (un peu seulement !) de créativité grâce à son analyse de plus en plus fine des problèmes.
Les travaux de Moran Feldman et Amin Karbasi, chercheurs à l’université de Haifa et à la Cisco Foundation AI, ont permis de conceptualiser ce qu’ils appellent le “test de Gödel”. Ce test a été conçu pour déterminer si une IA pouvait résoudre des conjectures mathématiques encore jamais publiées. À leur grande surprise, GPT-5 Pro a non seulement proposé des réponses, mais a également réfuté les conjectures originales, proposant ainsi des solutions qui ont ensuite été validées par des experts.
Toutefois, cette nouvelle capacité d’analyse critique de l’IA n’est pas sans ses limites. Sur les cinq problèmes soumis au test, GPT-5 Pro a réussi à résoudre trois d’entre eux avec quelques erreurs mineures, tandis que deux problèmes ont échoué. Les preuves que l’IA a fournies semblaient au départ convaincantes, mais les experts ont rapidement détecté des failles notables. L’IA, avec son aplomb, rappelle le style de communication parfois trompeur d’un homme politique français témoignant sous serment.
En somme, l’année 2025 pourrait marquer un virage crucial dans le domaine mathématique grâce à l’IA. Des projets tels que le programme expMath de la DARPA et les recherches menées par des universités célèbres montrent que l’IA est sur le point de devenir un partenaire de recherche indispensable pour les mathématiciens. Si l’idée de co-auteurs IA peut sembler futuriste, elle est progressivement en train de devenir une réalité dans le monde des mathématiques, posant des questions fascinantes sur le potentiel créatif de l’IA dans d’autres domaines.