À seulement quinze jours de l’échéance, nombreux sont les lycéens qui cherchent encore désespérément une solution pour leur stage en entreprise. Cette situation préoccupante soulève un certain nombre de questions non seulement sur l’accompagnement proposé aux jeunes pour mener à bien leur orientation professionnelle, mais aussi sur l’implication réelle des entreprises dans ce processus.
Les parents d’élèves sont souvent les premiers à dénoncer un manque d’accompagnement de la part des institutions scolaires. Ils constatent les difficultés à trouver des places de stage pour leurs enfants et déplorent que ces derniers soient souvent laissés seuls face aux dédales administratifs. Or, le stage en entreprise est une étape importante dans la construction du projet professionnel des lycéens et il semble évident qu’ils auraient besoin d’un soutien plus conséquent pour le mener à bien.
“Le jeu des entreprises dans l’accueil des stagiaires reste ambigu malgré certaines initiatives louables”
Certes, certaines entreprises ouvrent leurs portes aux lycéens, mais d’autres se montrent réticentes pour diverses raisons, allant de l’absence de tâches adéquates à proposer aux stagiaires ou la peur d’une baisse de productivité due à leur encadrement. Il est donc primordial que les entreprises percevant l’intérêt de ces stages pour la jeunesse en général, fassent preuve d’un engagement plus fort pour lever ces freins.
Cependant, il est important de souligner que certaines entreprises, telles que EssilorLuxottica ou Free, montrent l’exemple en s’engageant pleinement à accueillir des stagiaires. Une initiative qui prouve que les entreprises peuvent s’impliquer concrètement dans l’orientation des lycéens et contribuer à leur succès.
À une semaine de l’échéance, le compte à rebours est lancé pour trouver des places à une quarantaine de lycéens supplémentaires. Le succès de ces stages dépend autant de l’engagement des entreprises que du soutien apporté aux lycéens dans leurs recherches. Un défi que chacun se doit de relever pour l’avenir de nos jeunes et par conséquent, de notre économie.