Frédérique Alexandre-Bailly a annoncé son départ de la direction de l’Onisep sur le réseau social LinkedIn, suscitant une vague de réactions dans le milieu éducatif. En poste depuis août 2019, elle a eu pour mission de moderniser l’organisme en charge de l’information sur les métiers et les formations. Sa décision de quitter cette fonction marque un tournant important pour l’Onisep, qui se trouve à un moment charnière dans son développement.
Dans son message, Frédérique Alexandre-Bailly exprime le souhait de retrouver ses racines pédagogiques en revenant à l’enseignement. Elle intégrera l’École supérieure de commerce de Paris en tant que professeure de management, tout en prolongeant son engagement pédagogique au sein de Sciences Po. Ce retour à l’enseignement témoigne de sa volonté d’être au contact direct des étudiants et de partager son expérience.
“J’espère ainsi continuer à contribuer à améliorer le service public de l’éducation en adaptant les concepts et les meilleures pratiques du management.”
Frédérique Alexandre-Bailly a également fait état de son désir de prendre le temps nécessaire à la réflexion sur le management des politiques publiques d’éducation. “J’ai choisi de retrouver les étudiants et de prendre le temps de la réflexivité et de l’explicitation d’un certain nombre d’intuitions”, a-t-elle précisé. Son approche intellectuelle pourrait offrir un nouvel éclairage sur les enjeux contemporains auxquels le secteur éducatif est confronté.
Avant de diriger l’Onisep, elle a été rectrice de l’académie de Dijon de 2016 à 2019, où elle a acquis une connaissance approfondie des défis administratifs et pédagogiques liés à l’éducation. Docteure en philosophie et diplômée de l’école des Hautes études commerciales, Frédérique Alexandre-Bailly a démontré au fil des ans un engagement fort pour améliorer les systèmes éducatifs par une approche innovante et réfléchie.
Alors que l’Onisep entame cette nouvelle phase sans sa direction, la question de la continuité des projets engagés par Frédérique Alexandre-Bailly se pose. Ce départ laisse une empreinte significative et soulève des attentes concernant les prochaines initiatives qui seront mises en place pour l’avenir de l’information et de l’orientation des jeunes.
