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Dans un monde où l’intelligence artificielle (IA) prend une place prépondérante, le secteur bancaire n’échappe pas à cette dynamique. Une étude récemment menée par l’observatoire des métiers de la banque et celui du groupe BPCE, en collaboration avec les cabinets de conseil Roland Berger et Diot-Siaci, met en lumière la nécessité pour les salariés du secteur bancaire de développer de nouvelles compétences liées à l’utilisation de l’IA. Publiée le 15 avril 2025, cette étude dresse également un tableau de l’offre de formation, qui, bien que en développement, reste encore peu standardisée.
L’IA est de plus en plus utilisée pour automatiser des tâches, personnaliser des services et détecter des fraudes au sein des institutions financières. Dans ce contexte, l’étude identifie trois catégories de compétences essentielles que doivent acquérir les employés. La première concerne les compétences transverses, qui évoluent dans tous les métiers du secteur. Parmi celles-ci, on retrouve la rédaction de prompts adaptés — un aspect fondamental de l’interaction avec les systèmes d’IA.
La montée en compétence des salariés en matière d’IA est cruciale pour l’avenir du secteur bancaire.
La deuxième catégorie de compétences identifiée touche aux compétences techniques. Cela inclut une compréhension des algorithmes d’IA et des bases de données pour permettre aux employés de mieux collaborer avec les équipes techniques. Enfin, la troisième catégorie se concentre sur les compétences relationnelles, essentielles pour interagir avec la clientèle de manière efficace tout en intégrant les outils d’IA dans le travail quotidien.
Face à ce besoin croissant, l’offre de formation se diversifie mais reste à harmoniser. Plusieurs établissements de formation commencent à développer des programmes spécifiques pour répondre aux défis posés par l’intégration de l’IA dans le secteur. Cependant, l’absence d’une standardisation claire complique leur déploiement à grande échelle et suscite des interrogations quant à la qualité et à la pertinence des formations proposées.
En conclusion, l’étude souligne que pour rester compétitives dans un paysage en constante évolution, les banques devront investir sérieusement dans la formation de leurs salariés en matière d’intelligence artificielle. Cela permettra non seulement d’améliorer l’efficacité opérationnelle mais également d’anticiper et de répondre aux attentes changeantes des clients dans un monde de plus en plus digitalisé.
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